descrizione
description |
Oppidum ligure (colline du château), près du fleuve Palo (VIe
siècle a.C., abandon fin IIe siècle a.C.). Dernière sous-colonie de
Marseille, attestée en 154 a.C., lors de l'attaque des Deciates
et des Oxybii, sauvée par l'intervention romaine. La ville
est dans l'Italie, mais reste sous la juridiction des Massaliotes
et de la province (elle demeure cité pérégrine). Le quartier de l'ancienne
cathédrale (du château) est mal connu en raison de la continuité de
l'occupation (citerne, mosaïque, nécropole du bas-empire). Traces
de quadrillage sur les anciens cadastres, quelques rues orthogonales
("rue Droite") au cœur de la cité médiévale. Nice, "Colle du Mont
Gros": mur cyclopéen, âge du Fer. Cimiez (CEMENELVM), nom ligure,
épithète d'un Mars indigène, détrônée aujourd'hui par la grande ville,
disposait de terrains libres (fouilles importantes), évince Nice,
qui reste son port, comme chef-lieu des Alpes Maritimes (droit latin
en 63). Elle sera remplacée par Eburodunum. Nice-Cimiez : grand
édifice à abside, tardif, égout. Evêché de 439 à 564. Cimiez, "villa
Jacob": quartier urbanisé Ier siècle a.C.-IVe siècle p.C. au pied
de l'oppidum indigène. Thermes (réaménagés), Ier siècle p.C.-IVe
siècle. Vestiges importants: "Les Arènes": amphithéâtre (65x54 m,
scène 45x34, 2 phases). Thermes du Nord (début du IIIe siècle) et
du Sud (Valérien-Gallien), doubles bains des hommes et des femmes,
détruits dans le 2e tiers du IVe siècle, alimentés par deux aqueducs
et axés sur un nymphée monumental (dessiné par Sangallo), dit "temple
d'Apollon" (Ière moitié du IIIe siècle), schola à abside, basilique
paléochrétienne et baptistère sur les thermes, abandon au VIe siècle;
four de potier, 5 nécropoles du haut et du bas-empire à la périphérie.
Le site a livré un abondant matériel (monnaies, céramique), des œuvres
d'art (statues d'Antonia, d'Eros, togatus, applique à buste de Bacchante,
balsamaire plastique, à buste d'Ethopien), des sarcophages, des inscriptions
(duumvir, édiles, flamen ciuitatis, seuiri aug., collèges de dendrophores,
fabri, centonarii). Les stèles de militaires permettent de suivre
la romanisation et de reconstituer l'histoire de la garnison: des
troupes de couverture ont stationné là depuis la conquête (12-6 a.C.)
avec mission de protéger la côte et la voie. La fin de l'occupation
militaire pourrait dater des premières décennies du IIe siècle. Musée
de la "Villa des Arènes". Vieux- Nice: "Cloître Saint-Augustin", des
nécropoles tardives au Nord et à l'Ouest de la colline du Château,
Aqueduc des Mourailles. |
toponomastica
toponymie |
Habitants:
Nicaeenses. Le nom serait une allusion à une victoire sur les
Ligures ou les Etrusques. |
fonti
letterarie
sources littéraires |
Pol.
XXXIII, 4, 78; XXXVIII, 4; Diod. Sic. XXIX, 28; Liv., per. XLVII;
Strab. IV, I, 5, 9; Mela II, 76; Plin. III 44, 47; Ptol. III, I, 2;
I, 39; It. Ant. 296; Tab. Peut. III,3 (Cemenelum); Amm. XV,
II, 15; Steph. Byz.; Rav. IV 28, 37; V, 3; Guido 7, 80; Not. Gall.
XVII, 7; Concile d'Arles 30; Concile d'Orléans 320. |
fonti
epigrafiche
sources épigraphiques |
CIL
III 9782; V, 2, p. 916 ss.; V, p. 902, 7871, 7872; XII, 21 addenda;
VI, 2382, 3339, 3916; G.Laguerre, Inscriptions antiques de Nice-Cimiez,
Paris (160 textes au Musée archéologique). |
altre
funzioni...
fonctions différentes... |
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bibliografia
bibliographie |
FOR
I, 1931, pp. 10-17; Lamboglia 1939, pp. 35 e ss.; P.M.Duval, Rapport
préliminaire sur les fouilles de Cemenelum, Paris, 1943; Gallia
1946, pp. 77-136; 1950, p. 130; 1956, p. 234; 1958, p. 440; 1960,
p. 321; 1962, p. 709; 1964, p. 600; 1968, p. 234; F. Benoît, Nice
et Cimiez antiques, Paris, 1968; G.Laguerre, L'occupation militaire
de Cemenelum (Cimiez-Nice), RAN II, 1969, pp. 165-186; Gallia
1971, p. 462; XXXI, 1973, p. 567; 1975, p. 568; XXXV, 1977, p. 508;
F. Benoît, Cimiez, la ville antique (Monuments, histoire), Paris,
1977; Gallia XXXVII 1979, p. 568; XLIII 1985, p. 529; D. Mouchot,
Nice-Cimiez : le Musée d'Archéologie, Nice, 1989; Gallia informations
1990, p. 122. |
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