Università degli Studi di Roma
"La Sapienza"

TIR-Foglio K32:
lavoro in corso
Abbreviazioni bibliografiche
 
Scheda di sito archeologico
Abbreviazioni delle fonti
       
n. nome antico
nom ancien
nome moderno
nom moderne
funzione
fonction
380 HYPAEA? Hyères Castellum
provincia
département
regione moderna
région moderne
regio
provincia
nazione
nation
coordinate TIR
coordonnées TIR
Var   Narbonensis F  
descrizione
description
"Costebelle": oppidum préromain abandonné en 122 a.C. (Sextius Calvinus remet à Marseille un "couloir" littoral de circulation. "Jardin d'Arcadie": occupation du Ier siècle a.C. au VIe siècle p.C. Ferme, villa du Haut-Empire jusque fin IVe. Tombes; mausolée IIe siècle. Les îles sont du domaine de Marseille grecque, occupation importante toute l'Antiquité, du IIe siècle a.C. jusqu'au Bas-Empire. Sites grecs: la colonisation est en rapport avec l'exploitation du sel (salines des Pasquiers). L'Acapte: au bord Nord de la presqu'île de Giens, rocher, amer, sanctuaire rupestre d'Aristée: nombreux vases d'offrandes à vernis noir ou à parois fines (40000 tessons, correspondant à environ 600 vases): 250 noms grecs ioniens, 22 de Celtes hellénisés, 2 noms latins (70% d'hommes), 321 dédicaces aux dieux, à Aristée de la fin du IIe siècle a.C. à Tibère, quelques monnaies massaliotes et des bronzes républicains. Le port était à l'Almanarre: "Olbia" (nom grec: "La Bienheureuse"/"La Fortunée"). Rue, édifice public, projectiles de pierre (destruction à l'époque du siège de Marseille (?) puis abandon). Murs et tours arasés, remblai, abandon au VIe siècle. Ilot VI: maison augustéenne, abandon: 2e quart du Ier siècle, fosses des Ve VIe siècle. Domus protoaugustéenne (plan) 40 a.C.-60 p.C., restaurée vers 20, bois carbonisé, rues, tour d'angle SE. de l'enceinte. Site: près du massif des Maures (mines), au pied du Mont des Oiseaux, au point le plus méridional de la côte provençale, d'où l'on peut surveiller le couloir des îles d'Hyères, Olbia -nom de bon augure-, est un poste colonial de Marseille sur la côte Hyéroise, dont la topographie a varié: le tombolo occidental de la presqu'île de Giens semble récent.Dans une enceinte de 165 m de côté (1 stade), comparable à celle de la Neapolis d'Emporion ("Ampurias") avaient dû être installés, après l'occupation des îles Stoechades dans le dernier tiers du IVe siècle a.C. (vers 330) d'après la stratigraphie, des clérouques-soldats. Peut-être utilisée en 67 par le légat de Pompée contre les pirates, détruite en 49 a.C. (cf. la découverte de projectiles de pierre) lors du siège de sa métropole, la ville devint romaine et reçut de César un nouveau statut. Elle resta ciuitas avant d'être un pagus d'Arles. Le rempart (2 m de haut, la face Sud est au-delà du rivage actuel) présente deux types d'appareil correspondant à deux phases: cyclopéen (fin du IVe siècle): mur double à parement interne (pierres brutes calées), large de 2,50 m; régulier, sans doute hellénistique (IIe-Ier siècle), à la place du premier mur: parement extérieur à joints vifs, mur intérieur en blocs plus petits, avec remplissage. Enceinte et tours carrées ont été arasées et remblayées. Une seule porte, fortement défendue (réaménagée: remploi d'une inscription) s'ouvre à l'Est, sur le port. Le plan hippodaméen (axe SE-NW large de 15,20 m; axe NE/SW de 4,20) comporte 40 îlots (plintheia) de 11x34,50, lotis de façon égalitaire en 200 ou 250 maisons, qui devaient disposer de terres. Un puits public en grand appareil jouxte une placette située au N/NE du carrefour central. Un Artemision (deux demi-îlots réunis) se trouvait à l'extrémité de la grand'rue E/W montant du port: cour, portique avec double niche, salle à alvéoles et base, supports d'offrandes, terres cuites-visages, bustes votifs, statuettes de déesse assise, graffito AP. Le sanctuaire, orienté à l'Est, tenait sous sa protection toute la ville. Cette découverte évoque un passage de Strabon (IV,I,4): "Dans toutes les colonies de Marseille on vénère Artémis par-dessus toute autre divinité et on conserve à son idole la même attitude et à son culte le même rite que dans la métropole". Au Nord un autre lieu de culte, consacré à Aphrodite, était appuyé à la face interne du rempart. Il présente plusieurs états et était entouré d'un complexe (industriel ?) de cours et de salles, de bassins et de canalisations, remplacé par de petits thermes romains. Une inscription du IIIe-IIe siècle a.C. a livré le nom de la déesse. On a aussi trouvé un dépôt de céramique et trois lamelles de plomb portant les noms de Luna, Vénus et Mercure. On a aussi les traces d'autres cultes: graffiti (IVe-IIe siècle) à Lèto, aux Mères, à un héros (Héraklès, dont on a une tête), phallos de la porte, relief du "Maître du Ciel" et de la "Dame de Vie", dédicace d'une statuette du genius uiciniae castellanae Olbiensium (génie du quartier fortifié des Olbiens, IIIe siècle). Les habitations occupent un module d'un douzième d'îlot (11,80x5,20), avec mur axial. Au début du IVe siècle les pièces s'agrandissent. On observe une restructuration dans la 2e moitié de ce siècle et des transformations vers 40-30 a.C. Le mode de construction est remarquable: soubassements en blocs de grès liés à la terre, élévations de briques crues, toitures en roseaux ou chaume recouvert d'argile, jusqu'au Ier siècle a.C., puis de tuiles. Les murs ont reçu à l'intérieur des enduits de terre lissée. Les sols sont en terre battue. On trouve aussi quelques bétons de tuileau, des piliers de pierre sur les seuils, pour les angles et les montants des portes, quelques aménagements pour l'écoulement des eaux en rapport avec la pente, quelques trottoirs, du mobilier céramique. La ville grecque a vécu de l'exploitation du sel, de la lavande, du corail, du grenat, du plomb argentifère, de la pourpre, des pêches et salaisons, des trafics du comptoir. La mention d'esclaves sur un ostrakon du IIIe siècle a.C. fait supposer l'emploi d'une main d'œuvre indigène. Un cadastre daté du IIe siècle a.C. correspond à des activités agricoles. L'époque romaine a développé l'artisanat. Les vestiges situés à l'Est et au Sud (thermes, môles) peuvent être ceux de Pompeiana. Après abandon au VIe siècle, le site a vu s'installer la chapelle Saint-Pierre préromane (sarcophages), puis un couvent (XIIe-XIVe siecle). Porquerolles (Ile de) ( 83400 43°/6°13), "Cap des Mèdes": oppidum. "Anse de la Galère": village de pêcheurs, fin IIe-Ier siècle a.C. "Pointe Lequin": 4 épaves antiques, dont 2 archaïques: 1 grecque (site I A): statuette de Cybèle, 2 statuettes de bronze (lion, guerrier), naufrage dans la 2e moitié du VIe siècle a.C. avec un chargement de Méditerranée orientale destiné à Marseille; 1 massaliète (I B): naufrage fin VIe-début Ve siècle. "Plage de La Courtade": tombes du Haut Empire, "Oustaou des Mèdes": maisons des IIe-IIIe siècle "Ile du Levant": anse du Liserat: débarcadère d'une petite villa fin du IIe-début du Ier siècle. La zone d'Hyères a livré plusieurs épaves. Les notices publiées étant souvent brèves et répétitives, nous énumérons les sites dans un ordre alphabétique: Ile Bagaud" (2)-fin IIe-début Ier siècle a.C.: 3 tonnes de lingots d'étain avec estampilles en grec: "Celtes d'en-bas" (Celtibères d'Espagne ?), effigie d'Hermès, barres de fer (8 à 10 t). Il s'agit d'un commerce de redistribution vers l'Est. "Bagaud 3": IIe siècle p.C. "Cap Bénat": fin IIe siècle a.C. Ile "Grand Ribaud": amphores Dr.20, jas d'ancre, début Ier siècle p.C., dolia, amphores, Dr.2/4 de Pompéi (falerne), céramique arétine. "Madrague de Giens": grand navire de commerce (coque 35x8 m., restitution possible: 40x9 m, hauteur de cale 4,50, 2 mâts, charge utile: 400 tonnes, environ 8000 amphores, massif d'emplanture, puits de la pompe de cale, amphores à vin Dr.I B, céramique campanienne, lingots de plomb espagnols, monnaies et lampes, 2e quart du Ier siècle a.C. Porquerolles, "Pointe Lequin" I-2-3: mélanges d'épaves de la fin du VIe siècle a.C. au Ier siècle p.C. Port Cros, "Pointe de la Galère": Ier siècle p. C. "Anse de La Pallu": épave des Ve-VIe siècle.
toponomastica
toponymie
J. Coupry, Onomastique hellénistique, Hommages Lerat, Paris, 1984, pp. 109-120.
fonti letterarie
sources littéraires
Scymnos 215; Strab. IV, I, 5; I, 9, cf. IV, 6, 3; Mela II, 5, 77; Plin. III 35, 79; Ptol. II, 10,5; St. Byz. I, 489 M.
fonti epigrafiche
sources épigraphiques
CIL XII, p. 53.
altre funzioni...
fonctions différentes...
Temple, Villa, Nécropoles/ Tombeaux isolés.
bibliografia
bibliographie
J. Coupry, Gallia XII, 1954, pp. 3-33; L. Long, VI Congr. intern. Arqueologia submarina, Cartagène, 1962 (Madrid, 1965), pp. 93-98; Annales des Sciences Naturelles du Var, 1971, pp. 26-42; Cahiers d'archéologie subaquatique, 1972 et 1975; Gallia XXXI, 1973, pp. 559, 589-590; XXXIII, 1975, pp. 562, 585-590; XXXV, 1977, p. 501; A. Tchernia, Gallia Sup. IV, 1978; Gallia XXXVII, 1979, p. 558; D. Nony, BSFN XXXV, 1980, pp. 735-787; Gallia XXXIX, 1981, p. 537; M. Bats, Commerce politique et massaliète aux IVe et IIIe siècle av. J.C., PP XXXVII, 1982, pp. 256-267; CRAI 1982, pp. 132-154; J. Coupry, La clientèle d'un sanctuaire d'Aristée aux Iles d'Hyères, PP CCIV-CCVII, 1982; Gallia XLIII, 1985, p. 559; XLIV, 1986, p. 473, 475; Actes du Colloque "Mines de Gaule…", Paris, 1986(87), pp. 149-183; Gallia informations 1987-88, I, pp. 29, 32-35; 2, 1988, p. 275; Vaisselle et alimentation à Olbia…, RAN, Sup. 18, Paris, 1989; Gallia informations 1990, pp. 219, 223; CAG 83, n. 069,69.

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